La liste d’opposition

L’équipe

Connaissez vous les quatre élu(e)s de la liste “Scaër, osons et bâtissons ensemble” siégeant au sein du conseil municipal ?

Marie-Josée CANEVET, fonctionnaire à la protection des populations au service environnement, a entamé en 2020 son deuxième mandat d’élue. Elle est membre des commissions “Ressources”, “Ville durable, vivre ensemble et agriculture” et “aménagement” au sein de Quimperlé Communauté.

Pierrette LE FLOCH, fonctionnaire de l’éducation nationale, elle est présidente de la “boule scaëroise”, membre de l’association “la main tendue”, membre des commissions “Petite enfance, éducation et jeunesse”, “ville active, sportive et vie associative” et membre du CCAS.

Didier DALLENNES, bientôt retraité, est travailleur indépendant dans le milieu de la finance.

Isabelle DEWINTRE, exerce la profession d’administratrice de production dans le secteur du spectacle vivant, c’est-à-dire directrice administratrice et financière.

Comme nous l’avions indiqué à l’issue des dernières municipales du 15 mars 2020 : nous ne serons aucunement une opposition de principe. Au contraire, nous entendons nous situer dans une opposition constructive, toujours soucieux de l’intérêt généra et continuerons à œuvrer pour que notre commune retrouve dynamisme et attractivité.

Telle est bien la démarche que nous entendons poursuivre durant toute cette mandature avec cette seule préoccupation, ce seul souci:  Etre véritablement utiles à toutes les Scaëroises et tous les Scaërois.

La tribune libre

Dans le cadre d’une jurisprudence du Conseil D’Etat du 14 avril 2022, il est acté que dans les communes de plus de 1 000 habitants, un espace doit être réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale dans toute publication comportant des informations générales sur les réalisations et sur la gestion du conseil municipal.

Retrouvez la tribune libre dans chaque édition du bulletin municipal « Skaer, le mag ». Ils sont la libre expression des groupes qui constituent le conseil municipal et n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Chères énergies… Se fédérer pour coconstruire un meilleur avenir

La guerre en Ukraine provoque une crise énergétique en Europe.

En modifiant brutalement les sources d’approvisionnement, et de manière prolongée, c’est toute une nouvelle organisation qui a du se mettre en place : on fait venir du gaz naturel liquéfié par bateaux, au lieu d’être livrés par gazoducs auparavant. Il a fallu construire des terminaux, le délai de livraison et ses coûts sont alors très fortement augmentés.

Pour autant, les Etats-Unis et la Chine prospèrent, les bourses mondiales aussi. Tandis que les classes laborieuses européennes se serrent la ceinture et baissent le chauffage… et sortent manifester leur colère. Le PIB du luxe en France est aussi élevé que celui de l’agriculture, d’après des statistiques de 2023 (de l’ordre de 3,2 % du PIB global). Les ménages aux revenus modestes économisent sur l’alimentation et tirent les prix vers le bas, tandis que les ménages aisés continuent d’acheter du luxe et de tirer ces secteurs vers le haut. Les revenus du travail d’aujourd’hui doivent payer les dépenses étatiques du « quoi-qu’il en coûte » pandémique, qui statistiquement a permis aux plus riches de continuer à s’enrichir mais a paupérisé les ménages les plus précaires.

A qui profite la crise ? Et vu que certains s’enrichissent grâce à la guerre en Ukraine, à qui profite la guerre ?

Et nous, modestes habitants de Scaër, comment pouvons-nous nous adapter pour éviter l’effondrement économique ?

La production d’énergie est un nouveau créneau d’avenir, car tout notre mode de vie confortable est alimenté par l’énergie. Sans ces énergies, c’est le retour au Moyen-Age, traction animale, travail manuel à la fourche et la pioche, lavage du linge au lavoir et cuisine sur feu de bois. Nous entendons parfois des regrets de cette « belle époque », et c’est vrai que « l’exercice physique est bon pour la santé » : pourtant, les plus anciens d’entre nous peuvent témoigner de la facilité donnée par tous les moyens mécaniques pour notre vie quotidienne, moyens qui ont besoin d’énergie pour fonctionner. Faites donc le test : vivre un mois sans lave-linge par exemple.

Les centrales nucléaires sont montrées comme le futur incontournable… mais en oubliant que le réacteur EPR que EDF construit en Grande-Bretagne a déjà coûté 35 milliards d’euros, qu’il est en construction depuis plus de 15 ans et qu’il sera opérationnel au mieux dans 2 ans. (et qu’une partie du surcoût sera payé par les français, mais ça il ne faut pas le dire).

Sur notre territoire communal, les possibilités de développement des énergies renouvelables sont énormes. Pour qu’elles bénéficient aux habitants de la commune, il faudrait qu’elles soient mises en œuvre dans des projets locaux, en production et en consommation : la structuration en coopérative d’autoconsommation collective communale est un moyen envisageable pour mutualiser les avantages de la production locale.

Si nous nous fédérons, nous pourrons accélérer la transition énergétique et préparer un meilleur avenir local.

Des nouveaux commerces à Scaër : nous nous réjouissons des commerces installés tout récemment (l’épicerie et l’atelier de céramique d’art, les boutiques de traiteur antillais et de vente de légumes bio), d’autres repris, transformés ou transposés, du projet d’installation de point de vente en boucherie- charcuterie de l’ESAT.

Nous souhaitons bonne réussite à tous, anciens et nouveaux, dans cette période chahutée sur le plan économique, entre les augmentations faramineuses du coût de l’énergie et l’inflation non compensée par les hausses de salaire, qui pénalise d’autant plus les faibles revenus.

Nous souhaiterions aussi un décor plus accueillant pour les clientèles. On ne peut pas dire que le projet de réfection des façades dans les rus principales, accompagné de colorimétrie, ait connu beaucoup de succès. Pourquoi aussi peu d’enthousiasme de la part des habitants du centre dans le ravalement des façades ? Les subventions proposées sont-elles insuffisantes ? Ou bien la proposition est-elle trop compliquée à mettre en œuvre, inadaptée au contexte des commerçants et propriétaires de logements du centre-ville ?

Mais comment les particuliers pourraient avoir envie d’engager des frais de rénovation alors que l’entretien de la voirie est aussi délaissé ? Que tant de maisons sont abandonnées et vides en plein centre ? Si les programmes de réhabilitation classiques, notamment avec l’ANAH, ne correspondent pas aux attentes des propriétaires scaërois, il est nécessaire d’opérer autrement, de comprendre pourquoi les propriétaires ne rénovent pas leurs logements, habités ou vacants, et de trouver les solutions et les aides (y compris administratives) qui leur permettraient de réaliser les travaux. Certaines communes qui connaissaient le même problème s’en sont saisi, en rachetant des maisons en déshérence pour les rénover et les proposer en accession à la propriété, ce qui a entraîné un nouveau dynamisme dans la commune : et si la municipalité de Scaër mettait en place ce type d’opération pour revitaliser le centre-ville ? Avec l’entretien des abords, évidemment…

A chaque conseil municipal, nous nous heurtons au refus de la majorité municipale de construire une nouvelle maison médicale, ou même simplement de réaménager la maison médicale existante (isolation, réfection intérieure).

Monsieur Le Maire rétorque qu’il ne suffit pas d’avoir une maison médicale, que certaines maisons médicales restent vides… Certes, mais inversement, sans maison médicale fonctionnelle, est-ce que de nouveaux médecins viendront s’installer à Scaër ? La concurrence pour faire venir des médecins généralistes est très forte entre les communes, il faut avoir de bonnes conditions d’accueil pour convaincre un médecin de s’installer chez nous ! C’est pour cela que nous insistons sur ce dossier que nous estimons ABSOLUMENT PRIORITAIRE !

Le projet sportif à 10 millions d’euros va endetter la commune et empêcher tout nouveau projet pour 10 ans, dans le meilleur cas !
Nous savons bien qu’il est nécessaire de mettre à disposition des scaërois des équipements sportifs de qualité. Mais pourquoi ne pas réutiliser des surfaces existantes ? La halle des sports couvre 1900 m² ; si ce bâtiment est vieillissant et difficile à entretenir, ne serait-il pas plus judicieux de réemployer cette base , à l’heure de l’inflation ? Et de la zéro artificialisation nette, c’est-à-dire de la prise de conscience que l’espace a une valeur supérieure à son prix, et qu’il faut l’utiliser à bon escient !

De plus l’addition d’un nouveau terrain de foot synthétique, qui avec ses équipements coûtera la bagatelle de 1,5 millions d’€ HT, dans le même projet, renchérit la dette future de notre commune, pour quel projet sportif supplémentaire ? En effet, le stade Pierre Salaun pourrait être remanié et facilement amélioré pour un budget bien plus raisonnable.

Et que vont devenir la rénovation et la propreté de la voirie déjà en manque avec une réduction budgétaire ? Les conditions actuelles ne sont pas réunies pour offrir un service de qualité au Scaêrois et les choix budgétaires de la majorité actuelles ne nous rassurent pas pour les trois dernières années de cette mandature;

À l’occasion de la parution de ce premier numéro de l’année 2023, qui est déjà bien entamée, comme il est de tradition, nous vous présentons ainsi qu’à vos proches nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année et surtout une bonne santé.

En ce début d’année, nous sommes endeuillés par le décès brutal de Christian, tête de liste de notre équipe. Depuis son retour sur Scaër, Christian s’était profondément investi dans la vie de la commune. Il avait à coeur de défendre les intérêts des Scaëroises et Scaërois, notamment la recherche de médecins. C’est avec une grande énergie et pertinence qu’il préparait les dossiers présentés en conseil municipal ; ainsi, il s’était profondément investi contre la dissolution du SIVOM. Nous adressons nos pensées de soutien amical à son épouse et à toute sa famille.

Ce début d’année 2023 est aussi l’occasion de dresser un premier bilan de l’activité municipale : en mars prochain nous serons, en effet, à mi-mandat. D’où ce titre : « 2023 année du sursaut….ou poursuite du déclin ? » Quel bilan durant ces trois années ? Certes, il y au eu la Médiathèque ou encore le quartier de la gare (chantiers débutés sous l’ancienne mandature) et… l’acquisition du Bibliambule. Mais, à part ça ? Et pourtant les besoins sont bien réels pour répondre aux attentes de la population actuelle et à venir.
Des mesures urgentes sont nécessaires pour rendre notre commune véritablement attractive et atteindre l’objectif, maintes fois affirmé, des 6000 habitants à la fin de la mandature. Ce défi est immense pour inverser la courbe du déclin. La presse vient d’ailleurs d’annoncer une perte de 0,4 % de notre population sur la période 2014/2020, alors que sur la période 2020/2021, selon les chiffres de Quimperlé communauté, si la population globale sur la communauté est en augmentation (+167 habitants), Scaër est la commune a avoir subi la plus forte baisse (-51) !!!

Quels constats pouvons-nous tirer ? Des dossiers prioritaires qui sont « gelés » de manière incompréhensible, comme celui de la recherche de médecins et ceci malgré tous les efforts déployés par le « collectif citoyen », avec le soutien d’une très grande partie de la population.

D’autres, systématiquement, confiés à des investisseurs privés, comme l’offre de logements et ceci sans aucune garantie de résultat, alors que des projets foisonnent dans les communes environnantes sous l’impulsion des municipalités en place. L’exemple de Moëlan/Mer est significatif avec 54 logements qui vont sortir de terre, chantier mené par la municipalité en étroite collaboration avec l’Opac.

Concernant la redynamisation du centre-bourg, espérons qu’elle ne se limitera pas à la simple modification du sens de circulation de deux rues ou aux propositions de coloris des façades. Quant à l’état déplorable du réseau routier communal… c’est la grande inconnue !!! Nous mesurons bien les difficultés rencontrées pour y remédier. Pour autant, il y a bel et bien urgence.

Mais la volonté est-elle là ? Avec la dissolution du SIVOM, service unanimement apprécié, on peut en douter. Notamment si l’on se réfère à l’étude réalisée sur la période 2016-2018 et qui, en conclusion, disait ceci : « la répartition des prestations du SIVOM est équilibrée entre les 4 communes membres (Scaër, Bannalec, St Thurien et Tourc’h)…..à l’exception de Scaër dont les commandes en voirie sont marginales ». L’état de la voirie communale scaéroise était-elle en si bon état que l’on ne jugeait pas utile de faire appel aux services du SIVOM ? Voyez son état actuel !

Alors que la majorité municipale a voté à l’unanimité l’ouverture du projet de
10 millions d’euros pour un complexe sportif pharaonique ! Après cet investissement, comment financer ensuite le simple entretien des routes, l’isolation thermique des écoles, l’entretien des trottoirs du bourg et du cimetière ?

Dans la poursuite de la démarche impulsée depuis le début de la mandature et dans un contexte parfois difficile, nous, élus de l’opposition, continuerons à oeuvrer dans l’intérêt de toutes et tous.

Pour la Liste d’opposition :
Didier DALLENNES
Marie-Josée CANEVET
Pierrette LE FLOC’H,
Jean-Michel LE MIEUX

Vie municipale : des départs qui interpellent !!!

Informés très tardivement de la parution de ce numéro du bulletin municipal, nous n’avons pas pu le préparer comme nous l’aurions souhaité. Nous vous prions de nous en excuser par avance.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes très interrogatifs face aux événements récents qui ont secoué la vie municipale.

Après le départ de la Directrice Générale des Services cet été, dans la foulée, ce sont deux pôles essentiels à la bonne marche municipale qui se sont trouvés sérieusement handicapés par des départs précipités : la « Comptabilité » et le secteur « Ressources Humaines, sans parler de contrats non prolongés pour un certain nombre d’agents !!!

Un vent de panique aurait-il soufflé sur la municipalité en place ?

Et dans le même temps, certains dossiers importants sont soit marqués par un immobilisme inquiétant comme le dossier « recherche de médecins » soit gérés dans la précipitation comme la vente au privé du lotissement « La Garenne ».

Après une même opération concernant l’ancien collège Saint-Alain, la municipalité chercherait-elle à « renflouer les caisses » afin de faire face au coût final de la médiathèque et au projet du futur complexe sportif ?

On peut sérieusement se poser la question.

En tout état de cause et pour ce qui nous concerne, fidèles à notre démarche, nous continuerons à être très attentifs face aux différents projets, notamment concernant l’aspect financier et saurons exprimer notre désaccord chaque fois que cela s’avérera nécessaire.

De nombreuses attentes et bien peu de réponses… à ce jour !!!

Dans notre article du dernier bulletin municipal, paru avant le vote officiel du budget 2022, nous évoquions la possibilité de ne pouvoir l’approuver.

Lors de la séance du conseil municipal du 6 avril 2022 en toute logique nous nous y sommes opposés, des pans entiers, pourtant essentiels pour la population, ayant été laissés à l’abandon.

Tous les énumérer serait bien trop fastidieux et pourtant quelques uns méritent d’être soulevés : absence de réelles perspectives en matière de logements nouveaux, manque d’ambition sur ce dossier si sensible de recherche de médecins, quant à l’état déplorable de la voirie communale…!!!

L’attractivité de notre commune, telle que présentée par la majorité municipale, ne peut se résumer, selon nous, aux seuls projets culturels ou sportifs.

Nous attendons, également, avec une certaine impatience, les mesures envisagées pour le
développement du commerce local dans le cadre de la redynamisation du centre bourg.

Ceci expliquant peut-être cela, l’évolution récente de la population scaëroise présentée dans un document récent de Quimperlé communauté n’est pas sans nous inquiéter. Sur la période 2020/2021, alors que la population globale de la communauté de communes est en augmentation (+167), la seule commune à sortir nettement du lot est la nôtre avec une perte « sèche » de -51 habitants !!!!

Comment expliquer cette situation bien particulière, alors que toutes les autres communes se maintiennent globalement, certaines progressant de manière spectaculaire (Quimperlé +33, Clohars-Carnoët +99, Baye +42….) et surtout, comment inverser la courbe si nous voulons atteindre les 6000 habitants, ambition maintes fois affichée par la majorité municipale.

Cela doit passer, à notre avis, par de réelles mesures à prendre d’urgence pour répondre aux différentes attentes de toutes celles et tous ceux désirant s’installer chez nous.

Lors du dernier conseil municipal, nous sommes intervenus, à nouveau, sur le dossier épineux de « recherche de médecins », la situation actuelle avec, une nouvelle fois, seulement deux médecins pour répondre aux besoins des 5400 habitants ne pouvant s’éterniser sans faire courir de risques sanitaires sérieux pour la population. Nous pensons, également, aux deux praticiens et aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer depuis déjà bien trop longtemps. Nous ne pouvons que déplorer le fait que ce dossier ne vienne en réflexion qu’au moment des « questions diverses » du conseil municipal et toujours, à l’initiative du
groupe d’opposition !!! La mobilisation de toutes et tous s’impose et en premier lieu celle de l’ensemble des élus.

Autre dossier préoccupant s’il en est : le devenir du SIVOM, pourtant unanimement apprécié.

Une étude, « à charge », visant à sa dissolution ayant été diligentée nous a été communiquée. Une étude qui, pourtant, reconnaît une certaine rentabilité de ce service. Une fois de plus, ce seront les habitants résidant à l’extérieur du centre-bourg qui seront pénalisés. C’est avec force que notre groupe à dénoncé une telle opération nullement justifiée.

Attentifs, vigilants, critiques quand il le faut, mais toujours constructifs, les élus du groupe d’opposition seront toujours là pour défendre les intérêts de toutes et tous.

Des orientations budgétaires et une démarche municipale qui interpellent !

Si, au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas, dans le détail, le projet de budget 2022, pour autant, les premiers éléments dont nous disposons semblent vouloir indiquer que celui-ci sera loin d’être à la hauteur des grands enjeux posés à notre collectivité.

Certes, certains chantiers devraient s’achever dans les toutes prochaines semaines. Ce sera le cas de la Médiathèque, projet attendu par bon nombre d’utilisateurs. Mais, nous serons attentifs au coût final de l’opération et tout particulièrement, à l’impact que cela pourra avoir sur nos finances communales.

D’autres projets sont annoncés, comme le futur complexe sportif, associatif et culturel présenté par la municipalité comme prioritaire, une priorité que nous sommes loin de partager au regard, notamment, des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens et des ambitions affichées pour notre commune et cet objectif des 6000 habitants. Si nul ne peut contester cet objectif, encore faut-il ne pas négliger la population actuelle.

– Politique du logement, loin de répondre aux besoins de la collectivité
– Manque réel de volonté pour faire face à la dégradation de notre réseau routier communal
– Maintien et développement des services publics (nous pensons, tout particulièrement, au manque flagrant de médecins) qui mériteraient, certainement, une meilleure prise en compte tant dans le domaine de la logistique qu’en termes de moyens financiers

Quant au dossier « redynamisation du centre bourg » nous attendrons de voir les effets du  travail réalisé par les trois bureaux d’études sollicités et l’impact tout particulier sur le développement du commerce local. Bref, pour l’instant et en fonction des éléments en notre possession, nous sommes face à un projet de budget 2022 qui manque sérieusement d’envergure !!!

Nous aurons l’occasion d’y revenir, plus en détail, dans le prochain numéro de ce bulletin, après le vote du budget communal prévu lors de la séance du conseil municipal du 6 avril prochain.

Autre sujet qui interpelle c’est, plus largement, la démarche de la majorité municipale. En effet, force est de constater que, malheureusement dans de nombreux domaines qui impactent la vie quotidienne de nos concitoyens, c’est la politique du « fait accompli ». Ce qui caractérise la vie municipale c’est ce manque cruel d’informations, de dialogue, cette absence totale de concertation. Les exemples, en la matière ne manquent, malheureusement, pas : installation, à la hussarde, du SkatePark (avec les conséquences que l’on connaît), mise en place de « Gratui’Tri » (et déjà, quelques remous de la part de certaines associations scaéroises installées depuis de nombreuses années sur ces créneaux) et que dire de l’aménagement récent de l’espace Youenn Gwernig ? Alors, faut-il s’étonner de la réaction de nos associations locales et de leurs interventions lors du conseil municipal du 23 février dernier ?

Et pourtant, les représentants de notre groupe n’ont cessé d’interpeller la majorité municipale sur le sujet. Ce fut d’ailleurs encore le cas lors de la séance du conseil municipal du 15 décembre 2021, au cours de laquelle, déjà, nous proposions d’organiser une rencontre avec ces associations ne serait-ce que pour tenter de les rassurer.

Nous espérons que nos différentes interpellations, tout comme l’intervention des associations locales, permettront qu’enfin le dialogue puisse s’établir avant toute prise de décisions impactant la vie de nos concitoyennes et de nos concitoyens et que certaines difficultés, comme la réservation des salles ou la mise à disposition du matériel, puissent très vite trouver une solution. Car, est-il besoin de rappeler toute l’importance que revêt le monde associatif, en termes d’attractivité et de dynamisme, pour notre collectivité ?

Concernant l’ensemble des élus de notre groupe, nous entendons, évidemment, poursuivre dans notre démarche d’opposition constructive et ceci dans l’intérêt de toutes et tous.

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